As a self-taught painter, I initially took a narrative approach, following in Garouste's footsteps. By emphasizing message over form, I tackled the theme of the Ten Commandments, aiming to create powerful images that engage the viewer in the moment. Inspired by classical painting, I sought my own style through color, composition and touch: I gradually moved from a glazing technique, handed down by the painter Pierre Laffilé, to a more apparent, dynamic style.
Later, abandoning over-defined narratives, I emphasized movement. In a world where video captures the viewer's attention, I want to give the impression of movement, as if the image were extracted from a reel of film. To achieve this, I was influenced by the works of Francis Bacon and his use of Muybridge decompositions. In my compositions, I use unbalanced bodies, distorting them to accentuate the effect of instability, as if the viewer's eye had no time to grasp them in their proper proportions.
Now I'm continuing my experimentation with movement by choosing an even more apparent brushstroke, one that has its own momentum, as in calligraphy. By following this momentum, like Lucian Freud, I can give life to even static bodies.
Peintre autodidacte, je me suis d'abord inscrit dans une démarche narrative à la suite de Garouste. En privilégiant le message sur la forme, j'ai abordé le thème des Dix Commandements, voulant créer des images fortes qui interpellent le spectateur dans l'instant. Inspiré par la peinture classique, j'ai cherché ma propre écriture à travers couleurs, composition et touche : je suis passé progressivement d'une technique de glacis, transmise par le peintre Pierre Laffilé, à une manière plus apparente et dynamique.
Par la suite, délaissant les récits trop définis, j'ai mis l'accent sur le mouvement. Dans un monde où la vidéo ravit à l'image fixe l'attention du spectateur, je veux donner l'impression du mouvement, comme si l'image était extraite d'une bobine de film. Pour ce faire, les œuvres de Francis Bacon et son utilisation des décompositions de Muybridge, m'ont influencé. J'ai utilisé dans mes compositions des corps en déséquilibre, en les déformant pour accentuer l'effet d'instabilité, comme si l'œil du spectateur n'avait pas le temps de les saisir dans leurs justes proportions.
Maintenant, je poursuis l'expérimentation sur le mouvement en choisissant une touche plus apparente encore, qui possède son propre élan, comme dans la calligraphie. A suivre cet élan, à l'exemple de Lucian Freud, je pourrais rendre la vie à des corps, même statiques.
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